Locations de vacances et maisons de vacances à Port-Vendres

Petite bourgade charmante de la Côte Vermeille, là où les Pyrénées plongent dans la Méditerranée et marquent la frontière avec l’Espagne, Port-Vendres est idéale pour poser ses valises dans des locations charmantes, loin des grands projets hôteliers surfaits. Libre à chacun alors de se ressourcer en terrasse, dans l’air marin et ensoleillé, ou bien de partir en balade à Banyuls, Collioure, voire à Céret dans l’arrière-pays nord-catalan.

En centre-ville ou en périphérie, dans du neuf ou de l’ancien, les habitations ravissent l’oeil par leur style méditerranéen mêlant la couleur chaude des tuiles orangées et des crépis clairs, d’ocre jaune à blanc éclatant. Un excellent isolant thermique d’ailleurs : ce n’est pas pour rien qu’il fait frais à l’intérieur, telle la cuisine carrelée aux mêmes motifs chauds, et qu’il n’y a pas besoin d’aérer les chambres la nuit. Si la température est décidément trop élevée, la piscine et la plage sont à disposition.

À même pas 30 km au sud-est de Perpignan, Port-Vendres se présente en façade nord de la Côte Vermeille. Mais plutôt que de donner directement sur la mer, ce village de pêcheurs est abrité au fond d’une crique coupant la ville entre la partie historique et une zone d’activité économique.

À la sortie de la ville, c’est un immense territoire montagneux qui s’étend au sud, cabossé entre le Mas d’En Rovira, le Puig de las Dainas et la Serra del Trepador. À divers endroits, tel le Puig del Verderol, des tables d’orientation permettent d’admirer un panorama sur le Golfe du Lion à couper le souffle. En cas de vertige, on peut alors redescendre aux plages de Bernardi, de Paulilles et du Forat, à l’est. Certes petites, elles ne sont jamais bondées et la qualité du sable et de l’eau sont une priorité de la municipalité.

Ce n’est pas à Port-Vendres qu’on risque d’être dérangé, si ce n’est par les grillons berçant les dormeurs sous les arbres. Mais après la sieste, pourquoi ne pas arpenter les petites rues de la ville, de l’Obélisque à la Castellane en passant par la salle des mariages ? Ses magnifiques fresques art nouveau sont une ode à l’amour et à l’épicurisme. En effet, la déesse Vénus a d’ailleurs donné son nom et son caractère à la ville.

En plus d’une bonne randonnée (c’est que ça grimpe vite !), les plus actifs pourront faire de la plongée sous-marine et éventuellement explorer les épaves qui reposent au fond du Golfe du Lion, dont certaines de la Seconde guerre mondiale, tels l’Astrée, le Saint-Lucien et le Saumur, tous coulés par des sous-marins britanniques.

Les méridionaux sont de bons vivants, et la gastronomie locale en est un parfait exemple : autour d’une assiette de poisson et de fruits de mer (moules, poulpe, thon, anchois, etc.), de jambon cru, de salade et chèvre chaud ou bien de « pà amb tomate », l’IGP Côte-Vermeille propose une gamme désaltérante variant du blanc au rouge.

Plus qu’un port de pêcheurs, c’est aussi un port de plaisance où se massent voiliers modernes et vieux gréements (on a d’ailleurs pu apercevoir l’Hermione), après avoir passé le feu du môle et la Redoute du Fanal, construits au 18e siècle pour protéger ce lieu stratégique pour la marine de guerre.

L’histoire a en effet toute sa place dans cette petite ville modeste : comptoir phénicien, présence grecque, commerce avec Rome (on y a retrouvé des pièces de monnaie et des cargaisons d’amphores), port d’embarquement des troupes françaises pour la guerre d’indépendance américaine, accueil des réfugiés espagnols en 1939…

L’art n’est pas en reste : côté cinéma, plusieurs fictions ont été tournées dans la région, dont la série Tramontane en 1999 sur TF1. Si l’on préfère les arts plastiques, c’est au centre d’interprétation Charles Rennie Mackintosh, l’un des Quatre de l’École de Glasgow, qu’il faut aller.

Si, comme tout le Roussillon, Port-Vendres a été rattaché à la France sous Louis XIV, ses habitants restent catalans au fond du cœur et le montrent avec fierté chaque fin de juillet, dansant et paradant en couleurs vives au son des musiques traditionnelles.