Locations de vacances à Peñíscola

Ceux qui sont venus chercher le soleil pour bronzer en silence n’auraient pu trouver mieux. Une ville où les plages ont l’air plus grandes que la ville elle-même et des lieux dont seuls les plus méritants pourront goûter les privilèges cachés, c’est une opportunité à saisir ! Cela tombe bien, les locations en bord de mer ou centre-ville ne manquent pas

Que l’on soit seul ou avec une grande famille, que l’on ait des animaux ou non, Peñíscola regorge de lieux de villégiature spacieux à deux pas de la plage. Dans un style moderne ou en pierre de taille, la plupart des locations disposent d’une grande piscine avec terrasse carrelée autour, voire d’un balcon avec vue sur mer. Le confort est ce qu’il se fait de mieux mais ne se limite pas aux installations matérielles : la profusion de bleu, de blanc et de jaune est un ravissement pour les yeux et pour l’esprit.

En prenant l’autoroute qui longe la mer, il suffit de tout juste 4 heures de route depuis Perpignan pour rallier Peñiscola, petite ville méditerranéenne de la Costa del Azahar (la fleur d’oranger, en espagnol), à mi-chemin entre Barcelone et Valence. Bien que le littoral semble s’étirer en ligne droite entre le delta de l’Èbre, à 50 km au nord, et Valence, il est coupé en deux par Peñíscola, dont le nom ne signifie rien de moins que « presqu’île ».

La vieille ville, historiquement bâtie sur le « Penyal », tout au bout de la péninsule, a longtemps été uniquement rattachée au continent par un isthme de sable qui était recouvert par la mer une semaine par an. Depuis, elle s’est étendue jusqu’aux montagnes côtières avec ce qu’on appelle ici de nouvelles « urbanisations ». Mais cela ne l’a pas empêchée de préserver son côté naturel, à commencer par la Marjal, une zone humide de 130 hectares.

Les voyages forment la jeunesse, alors autant emmener ses enfants. Pour le côté farniente, ils adoreront la plage, même un peu trop, alors il ne faudra pas négliger la crème solaire ! Côté activités, un festival international de comédie est organisé chaque été, l’occasion de rassembler dans le rire petits et grands. Enfin, si vraiment le musée de la mer ne les intéresse pas, le musée de la magie est à à peine 30 mètres et saura les ensorceler et même les faire participer sur scène.

La Sierra d’Irta a été classée parc naturel dans l’arrière-pays et en zone maritime. On peut y observer des espèces tel le goéland d’Audouin en se promenant dans le maquis de palmiers nains, de chênes kermès et d’une espèce qu’on ne trouve nulle part ailleurs, le géranium d’Irta. Sur le bord de mer, on peut sauver les tortues échouées en appelant le 112, un geste encouragé par la municipalité. Et comme toute bonne action mérite récompense, on pourra profiter de la plage du Russe et de celle, nudiste, de Pebret : leur difficulté d’accès les rend peu fréquentées, et donc impeccables.

Si l’on est blasé par la paëlla valencienne, celle de Peñíscola est une découverte : certes, on ne peut faire l’impasse sur le riz, produit phare de toute la région, mais ni chorizo, ni poulet, que des fruits de mer (poulpe, baudroie, « caragols punxent » et « caixetes »).

Construit par les Templiers au début du 14e siècle sur les restes de la forteresse maure, on ne voit que lui depuis la mer. Et pour cause, il culmine fièrement à 64 mètres de hauteur, ce qui en a toujours fait une place imprenable. Après sa capitulation, il servit de résidence au pape rebelle Benoît XIII.

L’église de Santa María et son style mi-roman, mi-gothique, l’ermitage de la Madre de Dios, résolument baroque, et l’ermitage de Sant-Antoni sont propices à la méditation, qu’on soit croyant ou juste féru d’architecture.

Tour à tour phénicienne, grecque, carthaginoise, romaine, byzantine, Peñíscola était autrefois un comptoir important pour le commerce avec les Ibères. Principalement consacré à la pêche et à la navigation, qui ont façonné la vie locale, le musée expose également des espèces marines dans trois aquariums.

Pays religieux, l’Espagne célèbre avec ferveur ses saints patrons et Peñíscola ne déroge pas à la tradition en rendant hommage à la Virgen de la Ermitana à partir du 7 septembre, avec des évènements locaux tel que les Moros y Cristianos, fête commémorant la Reconquista et qui connaît un regain d’intérêt ces dernières années.